Selon les informations du journal Les Echos, la ponctualité des trains a été moins bonne en 2016 par rapport aux années précédentes. Une baisse due aux grèves, aux travaux, aux conditions météorologiques mais aussi aux alertes au colis suspect qui entraînent l’évacuation des gares concernées et la suspension des circulations.
88,5% de TGV à l’heure
Dans une vidéo interne que le journal les Echos a pu visionner, Guillaume Pepy, patron de SNCF, a reconnu que 2017 devait démarrer « avec un impératif absolu : l’excellence de notre exploitation. De ce point de vue là, 2016 a été un peu une année blanche, car la régularité n’a pas progressé. En 2017, on peut, on doit faire mieux ».
En 2016, sur les 11 premiers mois de l’année, la régularité des TGV était de 88,5% (contre 89,1% en 2015 et 90,4% en 2014). Les grèves de juin ont fortement impacté la régularité des trains puisque celle-ci avait alors chuté à 83,5%. La compagnie précise également que la baisse constatée entre août et novembre (de 89% à 84,5%) a été provoquée par les importants travaux engagés pour la mise en place des deux nouvelles lignes TGV (Paris – Bordeaux, Paris – Bretagne) qui seront inaugurées cette année. L’automne est également propice aux retards à cause de la chute des feuilles comme nous vous l’expliquions ici.
En ce qui concerne les trains INTERCITES, sur les 11 premiers mois de 2016, leur régularité était de 85,5% soit une baisse de 3 points par rapport à l’année précédente. Dans les prochaines années, mis à part à de rares exceptions, les lignes INTERCITES seront progressivement exploitées par les régions et non plus par SNCF. Ce transfert d’autorité s’accompagnera également d’un renouvellement du matériel roulant qui est pointé du doigt par le journal Les Echos dans les causes de retard.
Des TER plus ou moins épargnés
En 2016, 9,22% des TER, en moyenne, ont été en retard (score qui est le moins bon depuis 2013). En détail, les régions connaissent des fortunes diverses en terme de régularité. Ainsi, 15.2% des trains express régionaux accusent un retard en Provence-Alpes-Côte d’Azur tandis que ce taux n’est que de 4.7% en Alsace. Deux périodes ont été particulièrement pénalisantes pour les TER, tout comme ce fut le cas pour les TGV et INTERCITES : les grèves de juin (10% des trains en retard) et les conditions climatiques de novembre (14% de retard).
Ponctualité des TER : l'Alsace à l'heure, le Sud en retard ! – par @ericbeziat à lire sur @lemondefr https://t.co/ZwE445YcOJ pic.twitter.com/oP11E47rtq
— Le Monde en cartes (@LM_enCartes) 17 janvier 2017
La garantie 30 minutes SNCF
Depuis le 1er décembre 2016, SNCF indemnise tous les retards TGV et INTERCITES de plus de 30 minutes. Pour faire une demande d’indemnisation, vous devez vous rendre sur le site g30.sncf.com.
Dès dès l’arrivée du train, il est possible de faire une demande pour obtenir une compensation. Dans un délai de 48 heures, SNCF vous transmet un bon d’achat digital valable pendant un an utilisable sur Internet ou dans tous les points de vente agréés.
Sources : Les Echos, Le Monde, Le Parisien – Crédit Photo : Michael Gaida [CC0 Public Domain] via Pixabay
Ecrit par Alexandre de KelBillet le 19 janvier 2017
Articles similaires :
A propos de l'auteur : Alexandre de KelBillet
Passionné par le web et la rédaction, j'interviens auprès de KelBillet comme rédacteur web. Amoureux de la Bretagne, de Londres et de la Moselle, je suis un adepte des transports en commun pour m'y rendre. Signe particulier : je sais mieux me repérer à Londres qu'à Rennes, ma ville natale.
Alexandre de KelBillet a écrit 2805 articles sur le blog de KelBillet.