Airbus a créé un avion pour vaincre le décalage horaire

Qui n’a jamais été soumis au syndrome du décalage horaire, aussi connu sous le nom de « jet lag », pendant un vol long-courrier ? Sans doute personne. Ce syndrome se caractérise par une grande fatigue, des troubles du sommeil et un manque de concentration dû à un dérèglement de notre « horloge interne ». Mais, bonne nouvelle, les ingénieurs d’Airbus ont travaillé sur de nouvelles technologies pour réduire ces effets.

Variations de lumières et système anti-bruit

Pour permettre de lutter contre les inconvénients liés au jet lag, Airbus a mis en place un nouveau système de diffusion de la lumière dans la cabine. Celui-ci adapte les couleurs et l’intensité de l’éclairage en fonction de la durée du vol pour reproduire les variations du soleil grâce à 16,7 millions de diodes LED. Cela devrait favoriser la création de mélatonine, une hormone qui est créée lorsque le soleil se couche et qui aide à l’état de somnolence.

Airbus a également mis en place des ailes plus larges que les standards habituels afin de réduire le bruit du vol et donc permettre aux passagers de dormir plus facilement. Ce nouvel avion est également construit en partie en fibre de carbone. Ce matériau permet à l’avion de voler plus bas et par conséquent que la cabine soit soumise à une pressurisation plus faible, sensée favoriser le sommeil, puisque l’air y est moins sec. En effet, des recherches montrent que la pression dans un avion et le manque d’humidité de l’air peuvent dérégler le sommeil des passagers et ces innovations devraient permettre d’y remédier en partie.

Enfin, le constructeur a mis en place un nouveau système de filtre de l’air qui renouvèle celui de la cabine toutes les 3 minutes, de quoi favoriser un environnement plus sain pour les passagers.

A l’heure actuelle, seuls les passagers de la compagnie Qatar Airways disposent de ces améliorations sur des vols depuis/vers Doha, Singapour, New York et Francfort.

Sources : Gopili.es – Crédit Photo : PublicDomainPictures via Pixabay

Ecrit par Alexandre de KelBillet le 9 janvier 2016