Le maire de Valence, Nicolas Daragon, a interpellé Ségolène Royal, ministre de l’écologie, pour lui demander une réduction de la vitesse de 110km/h à 90km/h sur certaines portions de l’A7.
Il espère ainsi réduire la pollution émanant de l’autoroute du soleil qui est empruntée par « 70 000 véhicules par jour en moyenne » et qui se situe à moins de 300 mètres du centre ville de Valence. Nicolas Daragon précise qu’il « est urgent d’engager des mesures significatives pour préserver la santé des populations touchées par ces portions urbaines d’autoroutes. »
Le maire de Valence a pris contact avec d’autres confrères qui sont concernés par les mêmes problématiques afin de soutenir sa demande. Les villes concernées sont Tours, Angers, Lyon, Toulon, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Reims, Mantes-la-Ville, Nemours, Villejuif, Montreuil-sous-Bois et Strasbourg
Soutien du ministère
Ségolène Royal a indiqué que « cette initiative montre que les élus locaux sont conscients des enjeux et prêts à prendre leurs responsabilités pour lutter contre la pollution. » La ministre insiste sur le fait que « les limitations de vitesse sur les autoroutes urbaines vont dans le bon sens » et elle appuiera la demande du maire de Valence.
Les conducteurs opposés à cette mesure
Si cette mesure n’est qu’au stade de projet, elle est déjà farouchement contestée par les conducteurs. L’association « 40 millions d’automobilistes » a indiqué dans un bref communiqué que les « limitations de vitesse sont déjà incessantes : cela insupporte les automobilistes, qui comprendraient encore moins de se faire flasher pour des raisons liées à la pollution. » De son côté Christine Bayard, secrétaire générale de la Ligue de Défense des conducteurs, s’est indignée dans Le Parisien : « Et pourquoi pas demain 30km/h sur autoroute ».
Sources : Challenges, Le Figaro, Le Parisien – Crédit Photo : Tama66 via Pixabay
Ecrit par Alexandre de KelBillet le 3 août 2015
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A propos de l'auteur : Alexandre de KelBillet
Passionné par le web et la rédaction, j'interviens auprès de KelBillet comme rédacteur web. Amoureux de la Bretagne, de Londres et de la Moselle, je suis un adepte des transports en commun pour m'y rendre. Signe particulier : je sais mieux me repérer à Londres qu'à Rennes, ma ville natale.
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logique française d’un coté on veut lutter contre la pollution et limiter la vitesse à proximité des villes d’un autre, le pays prévoir de balancer 200 lignes de bus plutôt que d’aménager le réseau de train et le rendre performant sur tout le pays… Quitte à polluer davantage et faire doublon, avec les lignes TGV (Paris Marseille alors qu’il existe Oui go…) et engorger les routes et générer des accidents , mais biensûr cela fera acheter des cars aux normes, eh oui, la consommation est en jeu, acheter, et encourager la consommation d’entreprises privées, plutôt que de fabriquer des trains et remettre à niveau des lignes du type Lyon Bordeaux.